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Ses croix


Croix N°1
cliquez pour agrandir l'image Croix vers Heimsbrunn

Croix N°1

A l'orée de la forêt vers Heimsbrunn, la plus ancienne au lieu-dit ‘’Geissbühl’’ près du réservoir à eau. C'est une petite croix de 1,70 mètre de hauteur sur socle; le Christ en pierre est fortement abîmé, les jambes ayant pratiquement disparu, le texte sur le fût s'effrite aussi, nous avons pu relever les restes du texte suivant: «Ablass Kritz von sieben Jahren wer fünf Vater Unser und ...Maria...».

Il s'agit donc; d'une croix d'indulgence de sept ans pour qui récite devant cette croix ; cinq Notre-Père, cinq je vous salue Marie et sans doute pour le texte manquant le je crois en Dieu.

Il est intéressant de noter à ce sujet que, les indulgences accordées pour la mise en place d'une croix dépassaient, rarement 40 ou 50 jours, alors qu'ici nous nous trouvons en présence d'une des rares croix en accordant sept ans.

Aucune date ne figure sur cette croix mais son origine remonte au commencement du XIXe siècle d'après sa sculpture et sa façon.

Le motif de son érection dit que deux enfants étaient juchés sur une voiture, le cheval s'emballa et tous les deux moururent dans cet accident.


Chapelle N°2
cliquez pour agrandir l'image Chapelle Schaecher

Chapelle N°2

La rue de l’école à Hochstatt s'appelait en son temps rue du «Schaecher», drôle de nom dont peu de gens connaissent la signification.

Un «Schaecher» est une petite chapelle qui a pour particularité d'être ouverte à l'avant, elle ne possède donc pas de porte, une clôture, généralement en bois, sépare l'intérieur du passant. A l'intérieur se trouvent généralement trois statues, celle du Christ en croix avec à ses côtés la statue de la Vierge et de saint Jean. Ceci était aussi le cas pour le Schaecher de Hochstatt qui se situait au croisement de la rue du Schaecher avec la rue de Galfingue.

Ces chapelles étaient autrefois assez répandues dans le Sundgau et le paysan aimait s'y arrêter un court instant en allant ou en revenant des champs, hélas les temps changent et le «Schaecher» de Hochstatt subit le même sort que nombre de nos monuments élevés par la piété des habitants.

Un beau jour, ou devrait-on dire un jour néfaste, un camion passe par là, il fait une marche arrière un peu délicate et défonce un des murs latéraux. Assurance? Oui, mais pourquoi refaire un édifice qui ne sert à rien, on décide donc d'enlever les restes.Cette histoire ne concerne pas seulement Hochstatt mais tous les villages de notre pays où, dans les vingt dernières années, beaucoup de croix et chapelles ont disparu parce qu'elles ne servaient à rien. C'est une réponse que nous avons entendu bien souvent.

A Hochstatt donc, en 1968, la chapelle ou plutôt les restes furent enlevés. Le Christ fut déposé dans une annexe de la mairie où il repose encore ainsi que les tuiles qui couvraient le toit à bâtière de la chapelle. La Vierge et saint jean, les deux statues qui accompagnaient le Christ en croix, avaient disparu sans que l'on sache ni quand, ni où.

D'après les renseignements recueillis la chapelle aurait été entretenue par la famille Fraitag-Burger et auparavant par la famille Burger Lehmann sans que l'on sache toutefois dans cette famille dans quelle intention, ni quand cette chapelle fut mise en place.


Croix N°3
cliquez pour agrandir l'image Croix des tilleuls

Croix N°3

En revenant vers le village de Hochstatt nous trouvons au croisement des rues Haenlin, du Tilleul, du Neuweg et du chemin communal, la troisième croix de Hochstatt, bien à l'abri sous quatre grands et vieux tilleuls, sans doute plantés lors de l'érection de la croix.

Elle se trouve sur un terrain communal, c'est une petite croix en pierre sur un socle enterré, avec une moulure en cavet sur le fût et qui porte un petit Christ en pierre, les extrémités de la croix sont arrondies. En-dessous de la moulure se lit le texte suivant : «Ver fünf Vater miser und fünf Ave Maria und den Glauben betet hat 40 Tage Ablass, Klein Anton, Maria Lezuja von Ried, 1853», (Celui qui prie 5 Notre père, 5 .Je vous salue Marie et le je crois en Dieu a 40 jours d'indulgence).

Lors d'une rénovation ce texte fut remis en peinture aussi avec quelques erreurs dans les noms propres. Il s'agit pour les donateurs de Etlin Antoine et de Marie-Cécile de Ried et la date est celle de 1853.

Ceci correspond mieux avec l'importance des arbres qui entourent ce petit monument qui fut élevé par les von Ried à l'endroit où deux fillettes, sans doute de la famille, auraient fait une chute mortelle du haut du talus très escarpé.


Croix N°4
cliquez pour agrandir l'image Croix Fallacker

Croix N°4

Une croix du même genre avec un Christ sculpté, fixé par quatre clous se trouvait au lieu-dit « Fallacker», là où se rejoignent maintenant la rue du 2ème Zouave et la rue Soland.

Elle était entourée d'une basse grille en fer et ne portait un texte illisible et une date 1815; cette croix fût érigée suite au décès d’un paysan tué par son cheval. En 1890 un habitant de la commune monta sur la croix, elle se brisa en son milieu et blessa grièvement ce jeune homme, par la suite elle fût restaurée. On remarque encore que la croix a été réparée au milieu.

En contrebas de son emplacement coule le ruisseau dit «Breyelgraben», en direction de Mulhouse, ainsi que la route départementale qui contourne si bien Hochstatt et draine le trafic vers la ville de Mulhouse.

De l'autre côté de cette route un chemin rural mène au «Gallenholzle» et à la chapelle du Gallenberg, là où s'élevait en son temps l'ancienne église-mère de Didenheim, Hochstatt et du village disparu de Dürrengebweiler, là aussi où se divisent en deux les orages qui passent sur la région et atténuent ainsi leurs effets destructeurs. C'est du moins ce que l'on prétend.

Cette croix a été endommagée par un accident de la circulation, puis enlevée.


Croix N°5
cliquez pour agrandir l'image Croix Gerber avant après

Croix N°5

Dite Famille GERBER

Au „Galahelsalawag“ («Gebweilerhölzleweg»), se dresse en majesté cette grande croix munie d'un Christ sur un socle rectangulaire, dont le dessus forme, comme pour toutes ces croix, un amoncellement en forme de rochers.

A la base, sur l‘avant du socle figure le texte suivant en allemand

<< CHRISTUS IST FÜR UNS GESTORBEN

DURCH IHN WURDEN WIR

GERETTET VOM ZORNE >>

                                       ROEMER V.9

4O Tage Ablass einem

jeden Christglaubigen

der vor diesem Kreuz

5 Vater Unser, 5 Ave Maria

und den Glauben betet

                                       Andreas Epis Argent.

Errichtet durch die Familie

GERBER - CLADEN

von HOCHSTATT    -    1876

et sa traduction en français, sur le côté gauche du socle:

<< Christ est mort pour nous, par Lui,

nous sommes sauvés de la colère de Dieu >>

(Cf.Romains 5,9)

Indulgence de 40 jours à tout croyant

qui priera devant cette croix 5 Notre Père,

5 Je vous salue Marie et le Je crois en Dieu

André Räss, évêque de Strasbourg (1842 – 1887)

Cette croix a été érigée grâce aux familles

GERBER – CLADEN

de HOCHSTATT en 1876.

Origine et histoire de la croix :
Gerber Roger déterrait un jour un arbre dans la forêt, quand celui-ci fut près de tomber, l’homme se souvint qu’il avait laissé sa montre en dessous.
Il courut donc la chercher, mais à ce moment l’arbre tomba et le tua.

Ses fils Morand et Martin Gerber élevèrent une première croix en bois au lieu-dit «Sandgrube», elle fut bientôt jetée à terre par le vent et les intempéries.

Les époux Morand Gerber-Claden remplacèrent la croix primitive en 1876, année au cours de laquelle elle fut solennellement bénite par le chanoine Winterer de Mulhouse.

La croix fut endommagée en décembre 1944, puis remise en état par Madame Veuve Morand Gerber-Eichinger, sur ordre de Mademoiselle Marie Rimelin, en août 1952.

Plus tard, le terrain sur lequel se trouve le calvaire a été vendu à Théo Eichinger, neveu de Gerber Madeleine, qui lui-même transmit le terrain avec le calvaire à son fils Jacques Eichinger dans les années 1990.

La croix se brisa lors d’un nettoyage en 2002.
En 2014, grâce à un important don de la Famille Roger Schmitt, immortalisé par une plaque fixée sur le côté gauche du socle, la croix a pu être refaite à neuf, sur des nouvelles fondations et le socle restauré, par l’entreprise Hitter, sculpteur à Wittelsheim. La traduction du texte allemand en français fut ajoutée sur le côté gauche du socle.

En observant la croix d’un peu plus près, on peut distinguer les détails ciselés imitant parfaitement les nervures d’un tronc d‘arbre, ainsi que la présence insolite d’un lézard sur le côté droit.
La croix, conformément à l‘ancienne version, est orientée vers le nord, et permet aux passants croyants ou non croyants de se recueillir sur le chemin.


Chapelle N°6
cliquez pour agrandir l'image Chapelle des champs

Chapelle N°6

A l'entrée du village se trouve à droite, au coin de la rue des Champs et de la Chapelle, une modeste petite chapelle qui n'a même pas de fenêtres et dont l'autel est orné de quelques statues sans valeur.

La chapelle fut construite en l'an 1781 comme ex-voto, en reconnaissance du miraculeux sauvetage de Carolus Brunner, il conduisait en effet sa voiture à grains sur le coteau quand celle-ci perdit l'équilibre et tomba sur lui, qui marchait en contrebas sur la rue de Zillisheim.

L'homme aurait pu être écrasé sous la masse de la voiture, mais il sortit indemne de l'accident et vit dans sa survie une intervention miraculeuse. Cette chapelle est restaurée en 1989.


Croix N°7
cliquez pour agrandir l'image Croix cimetière

Croix N° 7 Cimetière

Le cimetière de Hochstatt se trouvait en son temps, comme partout ailleurs dans le Sundgau, groupé tout autour de l'église paroissiale au milieu du village. Il fut transféré au milieu du siècle dernier sur une petite éminence qui se trouvait alors encore en dehors du village.

La croix monumentale du nouveau cimetière date de 1844 et fut mise en place par Jacober d'Altkirch. Les actuelles statues de la Vierge, de saint jean et de sainte Marie-Madeleine proviennent des ateliers de Mayer et Cie à Munich.

L'église actuelle de Hochstatt dédiée à saints Pierre et Paul date de 1830, la tour de 1861. Hochstatt était en son temps une filiale de Didenheim où se trouvait l'église-mère.


Croix N°8
cliquez pour agrandir l'image Croix 1856

Croix N° 8

Contre le mur, à l'arrière de l'église, est adossée une grande croix en grès rose, dont le Christ a disparu durant la guerre, de sorte que Marie-Madeleine, au pied de la croix, pleure seule et désolée, il manque d'ailleurs à cette statue le bras gauche et l'ensemble est assez abîmé.

Sur le socle figure le texte suivant: «Missions Kreuz, 500 Tage Ablass so oft man hier, 5 Vater Unser, 5 Ave Maria und 5 Ehre sei Gott bettet. Vollkommener Ablass an Peter und Paul, Kreuz Erfindung und Kreuz Erh5hung oder am Sonntag darauf. Diese Ablasse sind auch den armen Seelen zuwendbar zum Andenken der Krankheiten Typhus und Cholera. Errichtet am 29 Juni.1856».

C'est en fait une croix aux intentions assez complexes et qui remplit plusieurs fonctions comme croix commémorative du cimetière disparu, comme croix de mission, croix d'indulgence et croix de souvenirs d'épidémies qui firent tant de victimes aux siècles passés.

Devant cette croix se trouvent les restes d'une autre croix en grès gris, qui fut sans doute la croix centrale du cimetière qui entourait l'église, enfin, plus à l'avant se trouve encore la pierre tombale de Joseph Schnebelen.


Croix N°9
cliquez pour agrandir l'image Croix Piéta

Croix N° 9

Non loin de là, dans le jardinet d'une maison d’habitation, proche de la mairie est installée une ancienne croix à panneau à médaillon rond. On ne peut plus guère distinguer les détails de la sculpture du médaillon qui présentait jadis une « Piéta», (c'est-à-dire une vierge des douleurs, assise, tenant son fils mort sur les genoux. Image qui a inspiré une multitude d'artistes et que l'on rencontre fréquemment clans le Sundgau où le culte de la Vierge était et est encore très vivace.

Les extrémités de cette croix sont très courtes, le texte qui figurait sur le fût est illisible. La croix fut «récupérée» alors qu'elle traînait par terre à côté d'un moignon de fût, à l'angle de la rue de l'École et de la rue de Galfingue, où elle se dressait naguère. Cette croix date des années 1800 à 1820 environ et, à son propos, deux histoires ont pu être recueillies.

La première raconte qu'une femme la fit ériger en reconnaissance, elle habitait en son temps à l'actuel N° 7 de la rue de l'Ecole et ne dut que son salut, durant un épisode de la guerre de Trente-Ans, qu'à son esprit d'à propos de se cacher derrière la vieille et lourde porte de la cuisine lors d'une incursion de pillards.

La deuxième version semble plus probable, surtout par rapport à l'âge de la croix, elle raconte que durant la Révolution française, une femme de la famille Haenlin, fut arrêtée et condamnée à être guillotinée, mais comme elle était enceinte on la gracia.

Le trait commun à ces deux histoires réside dans le fait qu'elles parlent de la même maison et de la même famille.


Croix N°10
cliquez pour agrandir l'image Croix Waldweg

Croix N°10

Toute proche de la forêt se trouve une autre croix au bord chemin appelé «Waldweg», assez grande, 3,40 mètres. Elle fut mise cet endroit, à la suite du remembrement en 1969, par M. Jean Foltzer de Hochstatt; elle se dressait auparavant au lieu-dit «Hohen-Kirchbaum», c'est-à-dire à quelques centaines de mètres de là.

Faite par le sculpteur Ritzmann de Morschwiller-le-Bas en 1887 c'est une croix écotée, c'est-à-dire en forme de tronc d'arbre, sur un socle dont le dessus à l'apparence d'un amoncellement de roches ainsi que le voyaient les artistes de la période romantique, avec un gray Christ en fonte de fer pesant 70 kilos.

A l'arrière du socle rectangulaire figure un texte gravé dans la pierre: «Errichtet durch die Eheleu Johann Brodbeck und Anna-Maria Goepfert, 1887» (Érigée par les époux jean Brodbeck et Anne-Maria Goepfert, 1887). A l'avant du texte d'indulgence de quarante jours: «40 Tage Ablass, alle die vor di sein Kreuz 5 Vater Unser und den Glauben beten».

Cette croix appelée communément ’’S'Brobeckershansakrit’’ par les habitants de Hochstatt aurait pour origine d'après quelques personnes, la mort d'un homme qui serait tombé accidentellement du «Schollaberabaum», un poirier. Une autre version retrouvée dans les notices de Stoffel est toute autre, elle raconte en effet que le comportement du fils jean de la famille Brodbeck leur causait beaucoup de soucis.

Les époux Brodbeck-Goepfert, avant de mourir, avaient chargé leur fils jean d'élever près du Waldweg une croix, mais celui-ci l'oubli tout aussitôt. La famille possédait en ce temps-là et y habitait, une huilerie situé sur les domaines de Léon Oswald, une huilerie comme il s'e trouvait dans le Sundgau un peu partout sur les cours d'eau.

Cette huilerie se mit alors en marche, toute seule, au milieu de la nuit sans que personne ne puisse y remédier. Se sentant concerné et pris de remord Jean Brodbeck se souvint de sa promesse fit ériger cette croix. Elle fut bénite lors d'une procession, peu avant la première guerre mondiale, par M. le curé Schaefflé.

Ces faits comme le souligne M. Stoffel dans ses notes, ont été racontés par jean Brodbeck à M. Louis Haenlin (Claden) chez qui il était engagé comme domestique.


Croix N°11
cliquez pour agrandir l'image Croix Beim Kreuzle

Croix N° 11

En suivant la rue de Galfingue on se trouve bientôt en présence d'un îlot de verdure, à l'embranchement de la rue de Heimsbrunn, au lieu-dit «Beim Kreuzle». Là se trouve une des rares croix du Sundgau qui soit sculptée sur les deux faces.

C'est une croix monolithe assez massive qui présente d'un côté un Christ d'une sculpture fruste et naïve taillé à même la pierre. De l'autre côté se trouve dans l'intersection des deux branches de la croix, une Vierge à l'Enfant toute aussi simple, en-dessous sur le fût de la croix figure le texte suivant gravé à même la pierre: «Im Jahr 1803 Hadd Jojannes Schir und seine Efrauen Anna Schlienger, und Madgalena Bride des Creids aufgesteld». (en l'année 1803 Jean Schir et son épouse Anna Schlienger et Madeleine Bride ont érigé cette croix).

Un accident mortel survenu dans la tuilerie qui se trouvait non loin de là serait à l'origine de l'érection de cette croix.


Croix N°12
cliquez pour agrandir l'image Croix Jean Conti

Croix N° 12

Devant cette croix s'en trouvait une deuxième, édifiée en 1935, en pierre reconstituée, par jean Conti, marbrier à Altkirch, comme le dit une petite plaque de métal apposée à l'avant du socle.

Cette croix fut enlevée lors de l'aménagement du carrefour car deux lotissements de maisons individuelles ont poussé comme par magie en quelques années. La croix trouva une très bonne place, environ deux cents mètres plus loin dans la rue de Heimsbrunn, et cadre bien dans son nouvel environnement.

A l'avant se trouve le texte suivant sur une plaque de marbre blanc: «Mein Jesus Barmherzigkeit». C'est à la suite d'un vœu de la famille Eichinger-Kammerer, qui avait perdu trois enfants en bas-âge que cette croix fut installée.


Croix N°13
cliquez pour agrandir l'image Croix Hasselstein

Croix N° 13

Le prolongement de la rue de la Vallée à Hochstatt se poursuit par un chemin communal qui conduit au village de Froeningue. Là, sur les hauteurs, au lieu-dit «Hasselstein» se trouve une grande croix datant de 1918.

Les formes du socle sont très tourmentées avec ses différents étages reposant sur un soubassement de ciment. Un grand Christ en fonte de fer est fixé sur le fût en forme de tronc d'arbre. A l'avant une plaque de marbre porte l'inscription suivante: «Souvenir de la guerre 1914-1918, Seigneur jésus Miséricorde, indulgence 100 jours».

En juillet 1918 un don anonyme de 630 Marks parvint à l'abbé Schaeflé, curé de Hochstatt à cette époque, pour faire élever une croix. Ce qui fut fait dans la rue de la Carrière vers la ferme Langholtz. En 1933 on changea la croix de place à la suite d'une promesse faite probablement par la famille Kœnig Emile - Krœll Hélène pour une raison restée inconnue. Le don initial pour l'érection d'une croix serait dû à la promesse faite par un soldat en août 1914.


Croix N°14
cliquez pour agrandir l'image Croix 1750

Croix N ° 14

La dernière croix de Hochstatt est aussi la plus ancienne puisqu'elle date de 1750. C'est une grande croix à panneau à médaillon rond aux courtes extrémités hendées, de très belles griffes se trouvent à la base du médaillon. Dans le panneau central est sculptée la sainte famille, la Vierge et saint joseph tenant par la main le Christ enfant. Des ferrures verticales et horizontales retiennent ensemble la partie supérieure de la croix sur le fût.

Cette croix se trouve dans la Grand-rue, en plein centre du village, elle est emmurée jusqu'à moitié de sa hauteur dans un mur séparant un jardin de la rue. Sur le fût figure le texte suivant: «Valentin Foltzer ist den 5 Tag Heimonat 1750 ist ermortent worten» (Valentin Foltzer le 5ème jour de juillet 1750 a été assassiné).

Deux jeunes gens aimaient la même jeune fille, l'un deux s'embusqua dans un sentier couteau à la main, pour défigurer son rival. Il se jeta sur lui et lui trancha la gorge. En souvenir une croix fut érigée et le sentier dans lequel s'était caché l'assassin et qui reliait la Grand' rue à la rue des Bergers fut supprimé.


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